Évidemment le sujet peut paraître simple et difficile a développer, et je vais démarrer par un exemple bien connu.
A qui ? Il n'est pas arrivé de passer des heures sur un machin délicat, a tenter de le bricoler ou même voir, le hasard sait-on jamais, de le réparer............Et la patience aidant, de le détruire a grand coup de masse tellement ce "truc" nous a fait chier a ne pas se laisser faire, par mauvaise volonté de sa part tout simplement.
En aucun cas nous ne mettrons nos compétences en la matière en doute (Oh! ça non). Pourquoi alors ne pas confier ça a des gens plus qualifies ? Eh bien parce ce "truc" est d'une simplicité affligeante et que ça nous ferait bien mal qu'il puisse nous résister, non? Certain il n'a pas résisté, mais a la masse.
Nous avons tous une âme de bricoleur, reste a connaître nos limites (subjectives et extensibles pour la plupart).
Et il est d'autant plus vrai que l' on a soi-même rien vu venir,nous étions la, d'un calme olympien, la boite a outils ouverte, tout se déroulait parfaitement et  nous pensions réellement nous servir du "truc" ensuite, le remettre en place comme"si" de rien n'était, comme"si" il n'était jamais tombe en panne ou décollé. Nous nous imaginions déjà le regarder de haut d'un air entendu -"T'as vu hein!!". Recevoir les félicitations de votre femme et vos enfants pour avoir réussi l'exploit et peut-être placer ça dans une conversation d'amis invites a l 'apéro du samedi soir, pourquoi pas, avec force de commentaires sur la difficulté de replacer ci, de démonter ça, de trouver la panne tout simplement.........Aller jusqu'à aller se coucher le dernier pour pouvoir lui jeter un dernier regard de vainqueur. Non ?

Mais voila, le "truc".....................Ben il est dans la poubelle (). Un coup de nerf ça peut arriver non.

A ma tendre et chère qui prétend que je suis(presque)facile a vivre

Eh oui!! A courir trop vite, nos idées n'arrivent pas a suivre et finissent par rester a la traîne. Ça m 'arrive tout le temps, et d'ailleurs si le temps nous rattrape un jour, c'est la baffe du siècle que l'on se prends dans la gueule mais ce sera la un autre sujet de débat avec moi et mon ombre, face a face. Loin d'une auto-psycomachinchose provoquée par l'arrivée tardive d'une prise de conscience et de l'avancée  des dégâts du temps qui passe et patati et potatoes......Bref. Loin également d'une sorte de confession sublimo-biblique, pour cela il faut croire en quelque chose que je ne peux m'absoudre a considérer comme réel, je sais moi que quand je me les touche, elles le sont (pas très bon moi la!!).
De toute façon, le ton est donne avec le titre de ce blog. Mais loin de vouloir apparaître en victime de mes humeurs, je m'en amuse plus qu'autre chose(et doit être le seul) car avec le chemin  parcouru il y a eu du mauvais, certain, mais il y eu du bon.......Pas sur ça !!
D'ailleurs il faudrait commencer par donner une juste définition du "être soupe au lait" non ?

Être soupe au lait donc, se dit d'une personne qui se met en colère, de caractère imprévisible et plutôt grognon (Pour ma part souvent après moi-même).
On dit parfois d'une personne qui passe brusquement du calme à l'état apparent à la colère qu'elle est "soupe au lait". ce trait de caractère, cette susceptibilité qui fait que parfois elle s'emporte d'un coup, rend l'entourage de cette personne "soupe au lait", extrêmement prudent. On craint ses réactions imprévisibles... A priori rien chez cette personne n'évoque l'idée d'une soupe. Sauf d'une soupe au lait !
De fait, si l'on observe cette fameuse soupe alors qu'elle chauffe dans la casserole, que constatons-nous?
Pas grand-chose les premiers temps ... Puis, alors que l'on s'occupe d'autre chose, une montée soudaine du liquide qui bout, monte et déborde...Une soupe au lait est donc plutôt instable pendant sa préparation.
Et ce qui trompe mon monde, c'est que je peux être d'un calme et d'une patiente hors de commun.